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mardi 1 juin 2010

Recette de la gelée de Coquelicots

Les Coquelicots, ou Papaver rhoeas pour les botanistes, ont gagné tous les coins et recoins de terre meuble du Hameau des Coquelicots.


Car même s’ils sont sauvages, ils aiment les terres gratouillées, travaillées, c’est pour cela qu’on les trouvait généralement dans les champs de blés avant l’arrivée des désherbants ! Ils aiment aussi les terrains pauvres sans trop d’azote et des terres calcaires. La terre du Hameau leur va à merveille, anciennement pâturage pour quelques bêtes, jamais labourée car trop difficile à cause du calcaire affleurant par endroits, ils ont trouvé là leur lieu de tranquillité…

Alors avec mon panier et quelques mains bienveillantes qui m’ont aidée, la cueillette des pétales a donné lieu à l’élaboration d’une gelée, qui elle, a un rouge beaucoup plus foncé. Comme le Coquelicot n’a pas de saveur particulière, j’ai ajouté dans ma gelée de l’eau de roses…



Ne vous y trompez pas, le Coquelicot n’a pas les propriétés du Pavot, son cousin ! Ma gelée ne vous transportera pas dans d’autres sphères !!!

Le Coquelicot est une fleur que l’on aime, elle est fragile et sauvage, simple et belle, inattendue…

Mon ami écrivain, Pierre Chavot, écrit :
« Selon une légende, il serait né des larmes versées par Aphrodite à la mort de son bien-aimé Adonis. Nous le retrouvons aussi dans les bras de Déméter, associé aux épis de blé, et dans ceux de sa fille Perséphone qui en cueillait lorsqu’elle fut enlevée par Hadès, le roi des enfers.
Pour la mythologie grecque, Adonis est le fils de Myrrha, changée en arbre à myrrhe par Aphrodite. Celle-ci le recueille et confie son éducation à Perséphone, déesse des enfers. Mais toutes deux sont amoureuses de ce beau jeune homme, et Zeus doit trancher : Adonis passera un tiers de l’année auprès de Perséphone dans le monde d’en bas, un tiers avec Aphrodite dans le monde d’en haut, et restera libre de jouir du dernier tiers où bon lui semblera. Il a cependant provoqué des jalousies qui, selon les traditions, concernent Arès (amant d’Aphrodite), ou Artémis, superbe déesse spécialisée dans les morts violentes. De fait, il est attaqué par un sanglier qui le blesse mortellement à l’aine. Aphrodite, en proie au chagrin, pleure des larmes qui rougissent les roses blanches (une version parle de son sang), tandis que de la plaie profonde du dieu s’échappe du sang qui, tombant sur la terre, se transforme en adonis – les larmes de la déesse aurait donné aussi le pavot ou le coquelicot.
Dès lors, personnification de la nature, Adonis gagne en hiver les enfers et Perséphone, et retrouve la terre au printemps, où, par ses amours avec Aphrodite, il rend féconde la végétation qui parvient à son plein épanouissement en été. En cela, il symbolise à merveille le cycle annuel, alternance de mort et de renaissance perpétuelles ».

La recette

Pour 1 l d’eau
25 gr de pétales de coquelicots
50 gr d’eau de rose
500 gr de sucre
4 gr d’agar-agar

Faire bouillir l’eau. A ébullition, arrêter le feu et plonger les pétales. Couvrir et laisser refroidir.
Filtrer et rajouter dans l’infusion le sucre, l’eau de rose, et l’agar-agar. Remonter à ébullition puis arrêter le feu et mettre en pots.
Retourner les pots sur le couvercle pour faire le vide.
Avant complet refroidissement, remettre les pots à l’endroit.


Vous pouvez essayer tout type de gelée aux goûts floraux comme la gelée de lavande, je vous donnerai la recette, la gelée de verveine citron, … Je suis preneuse de vos idées !

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